Après mes aventures en Nouvelle Zélande, c’était honnêtement trop tôt pour rentrer. Je voulais encore prolonger l’aventure, le rêve, la découverte, les vadrouilles … je rappelle qu’à l’époque je ne voyageais pas encore à temps plein et que le retour signifiait pour moi revenir à une vie normale, travailler, ne voyager que pendant les vacances qu’on voudrait bien me donner, enfin tu vois ce que je veux dire. Avec le recul je pense que rentrer après la Nouvelle Zélande ou plus tard, c’était pareil : je n’étais pas prête.
Mais j’avais encore de l’argent sur mon compte, donc j’ai décidé d’aller ailleurs. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai choisi la Nouvelle Calédonie, sûrement parce que sur la carte c’était très proche, et que c’était peut être ma seule chance d’y aller. J’étais curieuse, je n’avais jamais été dans un territoire d’outre-mer et être à la fois si loin de la métropole, mais quand même un peu en France (façon de parler) sous les tropiques, l’idée me plaisait. Je n’ai pas hésité longtemps, ce serait la Nouvelle Calédonie.
Voyager seule en Nouvelle Calédonie
Vu que je voyage seule 99% du temps, on m’a demandé comment j’avais trouvé l’expérience calédonienne. Eh ben, bonne. Oui, j’ai eu quelques difficultés, mais qui n’était pas lié au fait que « je suis une femme seule qui voyage ». C’était plus « je ne passe pas par un voyage organisé, je fais tout moi-même avec les infos que j’ai » et finalement j’ai trouvé ça assez embêtant. Je rappelle juste qu’on était en 2012 à l’époque, que certes ce n’était pas mon 1er voyage, mais que j’ai eu quelques obstacles qui m’ont fait sortir de mes habitudes et donc de ma zone de confort. Au final ça s’est bien passé hein. Mais je pense que si, comme beaucoup de gens, j’étais passée par une agence de voyage qui aurait tout fait à ma place, j’aurai gagné beaucoup de temps.
Enfin, je me rappelle à l’époque avoir été surprise de constater que voyager en mode backpack c’était compliqué. Il fallait tout réserver à l’avance, les hébergements sur les îles, on ne pouvait pas débarquer comme ça en dernière minute. Donc il fallait aussi réserver à l’avance les déplacements sur place (entre les îles), que tout soit carré, les locations de voiture étaient extrêmement chères (ça a peut être changé, ou alors on était nuls 😄 ) donc il fallait s’appuyer sur les transports locaux… bon tu l’as compris, c’était pas dans mes habitudes quoi. En discutant avec les gens sur place, c’était beaucoup plus simple d’arriver de Paris avec un voyage sur-mesure lune de miel ou voyage en couple tout compris que de débarquer à l’improviste du pays d’à côté. Si ça a changé depuis dis-moi ça m’intéresse ! (ou si tu es plus débrouillard.e que moi tu peux le dire aussi !)
Nouméa
J’ai commencé par Nouméa, puisque c’est là que mon avion a atterrit, et j’ai débarqué dans la seule auberge de jeunesse qui existe (enfin existait à l’époque, est-ce qu’il y en a d’autres depuis ?). Niveau climat j’ai été déroutée, on n’était pas loin de la Nouvelle Zélande et pourtant, vive le changement ! Ce qui n’est pas pour me déplaire, j’aime la chaleur (moins l’humidité, mais on s’y fait très bien). Je ne suis pas restée hyper longtemps, juste quelques jours le temps de visiter un peu la ville, aller au Ouen Toro, voir les plages et les couchers de soleil (c’est ma passion).
Noumea
Ouen Toro
Kuendu Beach
L’île des Pins
C’est là que le séjour en mode « carte postale » a commencé puisque je logeais non loin des baies de Kuto et de Kanumera et que c’était juste sublime. Juge par toi même. Oui, en Nouvelle Zélande j’ai vu des paysages à couper le souffle, mais là c’était différent quand même. Ciel bleu, eau cristalline, sable blanc, j’étais vraiment dans un film.
J’ai aussi fait une excursion à la piscine naturelle. Ca je t’avoue que j’en ai un souvenir mitigé, car il pleuvait énormément et on s’est littéralement fait dévorer vivants par les moustiques lors de la traversée de la forêt. Alors oui c’était vraiment chouette la piscine naturelle, je n’en avais jamais vu de ma vie, mais je n’oublie pas les moustiques. Les moustiques. Les moustiques. Même les sandflies de Nouvelle Zélande ne m’ont pas bouffée comme ça.
Baie de Kanumera et Baie de Kuto + le bagne
Piscine naturelle
Baie de la Corbeille
Excellent point sur mon hébergement toutefois car nos hôtes nous ont fait découvrir tous les plats possibles lors de ces quelques jours et franchement je me rappelle encore de ce poisson. Je n’ai pas de mots pour le décrire.
Maré
Autre île, autre ambiance. Je passe sur l’hébergement (dont j’ai oublié le nom mais que de toute façon je ne recommanderai pas car le propriétaire a été littéralement odieux, j’ai dû appeler un ami resté à Nouméa pour m’aider à régler la situation. Bref). Je ne doute pas des atouts de Maré, mais je n’ai que ces quelques photos qui me rappellent que c’était quand même vachement beau, et ce coucher de soleil enchanteur était à couper le souffle.
Ouvéa
Ah alors là, Ouvéa, c’est mon meilleur souvenir. On m’avait dit que c’était « l’île la plus proche du paradis » et franchement je suis d’accord. Avec un hébergement quasiment sur la plage, j’ai pu profiter des levers et couchers de soleil magiques, de l’eau transparente, et du temps qui s’écoule lentement. Ne rien faire, voilà bien quelque chose qui ne me définit pas très bien, mais déjà sans voiture et presque sans transport, on ne va pas loin. Et en plus, regarder ce paysage, ça prend des heures.
Ouvea
Les falaises de Lekine
Oui, j’ai vécu quelques mésaventures en Nouvelle Calédonie car je ne savais pas trop comment me débrouiller sur place. Mais honnêtement, ce n’est pas ce dont j’ai envie de me souvenir, car la beauté de cet endroit rattrape tout. J’ai passé un excellent séjour, assez court par rapport à quasiment 1 an en Nouvelle Zélande, mais dont je me souviendrai toujours !
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